Azeffoun est le village oĂč j’ai un peu grandis mais aussi qui mâa grandi, ma famille on est originaire. Plus jeune jây ai passĂ© beaucoup de temps, lâhiver autour dâun feu, le printemps Ă y faire des randonnĂ©es, lâĂ©tĂ© Ă y nager et lâautomne Ă sây inspirer.
IdĂ©al pour des vacances, mais pas que ! Riche par son patrimoine culturel forgĂ© au fil des siĂšcles par des gĂ©nĂ©rations dâartistes et dâĂ©crivains. Riche par son histoire due au passage des romains mais aussi pour le nombre de martyres tombĂ©es pour la patrie, Riche de son courage, grĂące aux femmes et hommes qui on Ă©tĂ© le premiers de la nation Ă dire non a la violence terroriste en les combattants.
Mes souvenirs, ceux de mon pĂšre, ceux de ma famille, font partie de moi aujourd’hui. MĂȘme si je n’ai pas encore eu l’occasion de faire un vrai travail photographique sur Azeffoun comme je lâentends, avec des portraits de ses habitants, des photos de paysages. Les images que j’ai faites lors de mon dernier passage et que je mettrai Ă jours lors de mon prochain passage ont pour  vocation Ă transmettre la beautĂ© du paysage, les senteurs de la flore mixĂ©e aux embruns marins, que vous sentez Ă des vingtaines de kilomĂštres avant d’y ĂȘtre. La fraĂźcheur de la brise printaniĂšre. Le bruit du ressac qui berce vos nuits, ce ciel tant lumineux et chargĂ© dâĂ©toile que tendre la main vous permet de les effleurer. Le goĂ»t salĂ© des sardines fraĂźchement pĂ©chĂ©Â au matin. Certes vous me direz ce ne sont que des photos, mais croyez moi ce nâest quâune introduction a ce quâest vraiment Azeffoun.
Mon enfance Ă Azeffoun
A la fin des annĂ©es 1980, jây ai fait du camping avec ma famille. Ce qui mâa marquĂ© câest un endroit prĂ©cis dont je suis nostalgique. Câest Azaghar (connu aussi par le nom de Kazoo), une plage sauvage dont la faune marine si abondante que les poissons y mourraient de vieillesse. PeuplĂ©e que par les pĂ©cheurs, mon pĂšre lâavait en quelques sortes dĂ©couvertes en vadrouillant, nous   y avons jetĂ© lâencre pour quelques semaines afin de se retirer du monde bruyant et renouer avec la nature (dit comme ça, ça fait un peu hippy, mais ce nâest pas grave). SituĂ© dans la commune de Beni-Ksila, aprĂšs la plage du petit paradis (que je pense tout kabyle qui se respecte y a dĂ©jĂ fait trempette). Jây ai eu les plus beaux Ă©tĂ©s de ma jeunesse, rythmĂ© par des randonnĂ©es, expĂ©ditions, explorations sous marine, de session de pĂȘche, sieste, feu de camps et bien dâautres. Ces Ă©tĂ©s malheureusement interrompu par la situation sĂ©curitaire, mâont laissĂ© un goĂ»t amer et un sentiment dâune jeunesse confisquĂ©e par ces intĂ©gristes. Aujourdâhui laissant place a de la nostalgie et lâespoir de jour meilleurs.
Sur cette page, jâai publiĂ© des portraits de personnes de ma famille, dont ma grand-mĂšre. Qui malheureusement nâest plus parmi nous depuis quelques mois, nous lĂ©guant une partie dâelle-mĂȘme par les valeurs quâelles nous Ă transmis et la sagesse de ses mots. Elle Ă©tĂ© sage femme â Thakebalth (en kabyle) qui se traduit littĂ©ralement par « lâaccueileuse » une belle façon de nommĂ© ce mĂ©tier. Mais je ne lâai jamais vu exercĂ©, elle avait arrĂȘtĂ©. La rĂ©gion sâĂ©tant dĂ©veloppĂ© et les moyens mĂ©dicaux Ă©tant disponible, ce mĂ©tier de tradition orale disparu. Dommage pour notre gĂ©nĂ©ration et celles Ă venir, quand on voit les accouchements surmĂ©dicalisĂ©, et les cĂ©sarienne qui sont presque systĂ©matique. Jây ai aussi postĂ© des photos de ces fameux paysages dâAzeffoun dont je parlĂ© plus haut. Des Aghribs jusqu’Ă Beni-ksila en passant par les criques de Mlata, Caroubier, Sidi Korchi et Ighanimene. Des vues plongeante sur Bezerka ou sur la ville de port Gueydon depuis le vieux village dâAzeffoun. Plus bas, jâai mis un peu dâhistoire de la rĂ©gion, des siĂšcles derniers, en listant les diffĂ©rentes communes, lieux dits. Citant les plus connus des artistes qui y ont grandi.
NâhĂ©sitez pas Ă partager si vous aimez mon travail photographique, pour toutes questions vous pouvez me contacter aussi. Visitez Azeffoun, il y fait bon vivre.
Mahdi
Azeffoun –Â Ruzasus
Azeffoun anciennement Port-Gueydon, est une commune algĂ©rienne, c’est une ville cĂŽtiĂšre de la wilaya de Tizi Ouzou, situĂ©e Ă 70 km au nord-est de Tizi Ouzou et Ă 95 km Ă l’ouest de BĂ©jaĂŻa.
Du temps des Romains, elle se nommait Ruzasus, elle fut une base militaire stratĂ©gique en raison de sa situation gĂ©ographique. BordĂ©e au nord par la mer MĂ©diterranĂ©e et au sud par des montagnes s’Ă©levant Ă 500 m d’altitude. Du cotĂ© est par la rĂ©gion de BĂ©jaĂŻa (qui fut au temps de la dynastie des Hammadittes une capitale qui a marquĂ© son passage dans l’histoire de l’AlgĂ©rie.)
La ville aurait été confiée vers le IIÚme siÚcle à un chef local, Aurelius Rulasen.
Elle a Ă©tĂ© construite par les colons français vers le dernier tiers du XIXĂšme siĂšcle, la ville coloniale, baptisĂ©e Port-Gueydon, surplombe la mer Ă partir d’une colline qui descend en perpendiculaire du mont Tamgout. Elle tire son nom de l’amiral Gueydon.
Port Gueydon
Le port de pĂȘche est la premiĂšre infrastructure Ă y voir le jour aprĂšs l’installation des premiers colons. La commune mixte de Port-Gueydon figurait parmi les plus vastes de la Kabylie du temps de l’administration française. Des dizaines de villages occupaient son espace gĂ©ographique dĂ©limitĂ© au sud-est par Ighil Tafraout Jehma et Zekri et au sudâouest par les villages d’Abizar et de Timizart N’sidi Mansour. Elle sert de jonction entre les deux Kabylies : BĂ©jaĂŻa n’Ă©tant qu’Ă 83 kilomĂštres de la limite est de la daĂŻra d’Azeffoun.
Les vestiges sont de nos jours visibles, ils tĂ©moignent d’un passĂ© prestigieux : les thermes, les silos Ă grain, les murs d’enceinte. Un grand nombre d’objets remontent Ă la surface ici et lĂ au grĂ© des fouilles impromptues entreprises par les habitants autochtones lors de travaux divers : labours, construction de maisons, etc. Faute d’un sauvetage du site archĂ©ologique par les autoritĂ©s, c’est sur les ruines de Ruzasus que sera construit, il y a de cela quelques siĂšcles, le village kabyle de Thaddart Ouzzefoun, qui fait partie des deux principaux sites archĂ©ologiques avec les allĂ©es dâAĂŻt Rhouna. Il n’est pas rare de rencontrer des traces vivaces de la prĂ©sence romaine en visitant une vieille maison de style kabyle ou une villa en bĂ©ton.
Toponymie
Le nom romain d’Azeffoun, Ruzurus, est trĂšs probablement issu de la racine berbĂšre RZY (qui a donnĂ© par exemple le nom d’Arzew) et signifiant « rocher », « Ă©peron rocheux ».
L’origine du nom Azzefoun est elle par contre incertaine : Ibn Khaldoun rattache ce nom Ă celui d’une tribu berbĂšre, alors que la tradition locale le fait dĂ©river du nom d’un poisson ou d’un crustacĂ© (qui serait la langouste), mais rien dans le vocabulaire berbĂšre ne permet de confirmer cette hypothĂšse.
Ăconomie
L’Ă©conomie de la ville d’Azeffoun repose sur le tourisme, la pĂȘche et l’agriculture.
Azeffoun possĂšde des plages et des criques paradisiaque, de la plage de Mlata Ă Azaghar (Kazo) en passant par sidi korchi ou Ighanimene sans oubliĂ© le petit paradis. Son attrait durant la saison estival (ou mĂȘme par des jours de mĂ©tĂ©o clĂ©mente) pour les touristes et des personnes venant de toute lâAlgĂ©rie fait que des embouteillage sâĂ©tendent sur une dizaine de kilomĂštres. Mais n’en dĂ©courage pas moins.
Personnalités liées à la commune
Littérature et poésie : Tahar Djaout, Bachir Hadj Ali, Mohamed Aouine
Musique : BoudjemaĂą El Ankis, Mohamed Allaoua, Mohand IguerbouchĂšne, Hadj El Anka
Sport : Hassen Lalmas, Younes Ifticene
Théùtre et cinéma : Ahmed Ayad Rouiched, Mohamed Fellag, Mohamed Hilmi, Said Hilmi, Mohamed Ifticene
Guerre d’AlgĂ©rie : Didouche Mourad, Yacef Saadi , Taleb Abdarahmane , Ourida Medad , capitaine si Abdellah.
Peinture : M’hamed Issiakhem
Religion : cheikh Mouhand Ouamar (Sadou)
Les villages de la commune
La commune d’Azeffoun est composĂ©e de 53 localitĂ©s2 : Abbache, Achouba, Agouni N’Rihane, Agloulide, AĂŻt Illoul, AĂŻt N’EaĂŻm, AĂŻt Ouaissa, AĂŻt Ouandlous, AĂŻt Rahouna3, AĂŻt Si Yahia Bouada, AĂŻt Si Yahia Oufella, idjremnan, Ateouarzik, Azeffoun, Azib, Azib Sahel, Bezerka, Boumellal, Boumessaoud, Cheurfa, Cheurfa Bouada, El Kelaa, Gourare, IberhoutĂšne, IdjanatĂšne, Ighil Amar Ou Yahia, Ighil Laghzer, Ighil Oumala, IhanouchĂšne, ImedexĂšne, ImouloukĂšne, IssoumatĂšne, Khanis, Keria, Khebla, Lazib Sahel, M’Letta, Oufella, OumadĂšne, Taddert, Taguemount Gatache, Taguemount Boudrar, TaĂŻncert, Tala Dib, Tazaghart, Tazeboudjt n Tiza, Tidmimine, Tifezouine, Tifrest, Timlouka, Tiouidiouine, IhamziouĂšne, YabĂšche et Zitouna.
Source |||Wikipedia |||
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