Manifestations

1er Mai 2017

En ce jour de la journée internationale des travailleurs, je me suis essayé en « photojournaliste » lors de la manifestations du 1er Mai 2017. J’y suis allé armé de mon boitier et de mon 50mm suivre la marche des syndicats.

« Défense des droits des travailleurs, appel à faire barrage contre le Front national et abstention… les revendications de la fête du travail étaient très divers cette année. » Comme l’a dit libé‘ le lendemain. Ce 1er Mai a été pour moi la première fois où je participais à une marche sur Paris.

Manifestations du 1er Mai

Je m’étais positionné en plein cœur du black-block et j’ai été servi en termes d’actions, ils étaient prêt a en découdre avec les forces de l’ordre. Le bilan des deux cotés a été lourd, plus d’une centaines côté manifestant. Tandis que dans les forces de l’ordre le ministère de l’intérieur a signalé deux policiers grièvement blessé.

Je n’avais pas senti l’odeur des gaz lacrymogènes depuis les les événements de 2001 à Tizi-Ouzou ma ville natale, je peux vous dire que cela m’a renvoyé à une autre époque. la violence de la répression étaient tout autre.

La torche humaine

Je vous invite à lire cet article parue sur le blog de l’AFP où le photojournaliste Zakaria Abdelkafi raconte comment il a prit ce fameux cliché du CRS qui s’est fait littéralement brûlé par le jet d’un  cocktail Molotov lors de cette manifestation du 1er Mai: « La photo que j’ai faite de ce policier m’a vraiment touché. Parce que j’avais sous les yeux un homme pris dans les flammes. A Paris. Sans avoir rien fait pour mériter ça. Je suis originaire de Syrie, un pays où la police n’est pas là pour te protéger mais tire à balles réelles sur les manifestants. Alors qu’ici, tout ce qu’elle faisait était d’envoyer des gaz lacrymogènes vers ceux qui l’attaquaient. »

Les makings-of de l’AFP sont très intéressant du point de vue photographique mais aussi émotionnel, un espace où les photographe racontent l’histoire de leur cliché d’une journée particulière …  ça vaut le détour !