J’ai grandis en Algérie, j’y ai passé 25 ans avant de m’installer en Europe. Je regrette un peu de ne pas avoir commencé a faire de la photographie de rue quand j’y vivais. J’aurais aimé témoigner à ma façon, du quotidien ordinaire de mon pays.
Faire de la photographie de rue Algérie
L’Algérie fait partie de ces pays où il est difficile de faire de la photographie de rue. C’est une société où le regard de l’autre est assez pesant. Y débarquer avec un appareil photo est assez mal accepté, mais j’ai remarqué que depuis quelques années, ça s’est relâché et détendu selon la région où l’on est et avec qui l’on est. Après deux décennie de guerre civil, que l’on a du mal a nommer, les algériens commencent a renouer petit à petit avec leur liberté d’être et avec des plaisirs simple de la vie. L’intégrisme y occupe toujours une place importante de la vie de certains. Mais ce ne seras pas le sujet aujourd’hui.
Il y’a quelques photographes de renommé qui y ont fait escale pour des reportages, la plupart pour le compte d’agences tels que Magnum ou l’Agence VU.
L’Algérie vu par les agences photos
Dans les années 90, lors de la décennie noir, des photographes tels A.ABBAS en 1995 avec ce reportage Algérian bloody war (Noir & Blanc) ou Algerian bloddy war (en couleur). Paolo Pellegrin en 2000, avec Anti terrorist « patriots » ont fait un travail remarquable sur cette période sanguinaire. Je n’en dirais pas plus, les photos parlent d’elles même. Raymond Depardon en 1999 a photographié Alger, où il y’a décrit une certaine tension. D’ailleurs vous le verrez dans son reportage, beaucoup de photos on été prises depuis une voiture ou dans des endroits sécurisé. En 2006 Geert Van Kesteren a travaillé sur les réfugiés Sahraoui. D’autres travaux photographique sur l’Algérie sont publiés par les photographes de l’Agence VU (Il vous faut crée un compte pour les visualiser).
Photographie de rue Algérie
Là où je veux en venir, c’est qu’en regardant ces reportages, ces photos. La plupart couvrent des événements tragiques , tels que la Guerre d’Algérie, la période des années 90, le tremblement de terre de « El Asnam ».
Une certaines frustration me prend et je m’en veux quelque-part d’être partie, de ne pas avoir témoigné de la beauté du quotidien algérien. Non que je suis le seul à pouvoir le faire, mais l’envie d’y contribuer, d’y laisser mon avis photographique me donne ce ressenti.
Ces deux dernières années j’en ai fait un peu, vous les avez peut être aperçu plus haut ou sur d’autres pages. Sur ces différentes photos je témoigne à ma façon du quotidien ordinaire, de scènes de vie original, brut et authentique.
Je contribuerais au fil de mes retours aux racines au temps que j’en aurais l’occasion, c’est promis !
Mahdi
Vous trouverez d’autres photographie de rue sur cette page.
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