Cabaret sauvage
Facilement reconnaissable grâce à son toit rouge en forme de chapiteau, le Cabaret sauvage est situé en plein cœur du Parc de la Villette, parc urbain et culturel par excellence : on y trouve notamment la Géode, la Philharmonie, la Cité des sciences et de l’industrie et le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris. La salle ouvre ses portes pour la première fois en décembre 1997, à l’initiative de Méziane Azaïche. Ce lieu atypique dans le paysage parisien peut accueillir 600 personnes assises ou 1200 debout, qui ont la possibilité de se restaurer sur place avant ou pendant le spectacle et de profiter de la terrasse. Sa piste circulaire parquetée, ses banquettes tendues de velours rouge et ses miroirs biseautés en font un lieu particulièrement convivial et chaleureux.
Plus de 150 événements sont organisés chaque année au Cabaret sauvage, dans le cadre d’une programmation très diversifiée, avec des artistes venus des quatre coins du monde pour des concerts de styles musicaux très variés, des soirées clubbing, des festivals, des spectacles de cabaret, des bals ou encore du cirque. Parmi les nombreux artistes qui ont foulé la scène du Cabaret sauvage, on peut citer notamment -M-, PJ Harvey, Louis Bertignac, Inna Modja, A$AP Rocky ou encore Foals. Le lieu a également été utilisé par Guillaume Galienne pour une scène du film Les garçons et Guillaume, à table ! censée se dérouler dans une boîte de nuit espagnole.
J’y ai couvert deux événements ces dernières années: Le Barbès café et le Gala de soutien du fonds pour les femmes en méditerranée.
Barbès Café
Barbès Café, c’est ainsi qu’il est baptisé, est un spectacle musical imaginé et créé par Meziane Azaïche, il donne à voir, en plusieurs tableaux, comme autant d’époques, l’histoire de l’immigration maghrébine en France. Des origines, marquées par le blues de l’exil chanté dans les bars de Barbès, à aujourd’hui, où le legs des anciens est défendu par une nouvelle génération d’artistes comme faisant partie du patrimoine musical français.
Le succès rencontré, les nombreux commentaires, émanant du public et de la presse, les encouragements mais aussi les critiques, ont montré à quel point ce spectacle sensible et émouvant répondait à une attente.
Le public ne s’y est pas trompé, séduit par la forme, faite de clins d’œil à la culture de l’immigration, et par le propos, qui consiste à narrer les bons et les mauvais moments de l’histoire franco-algérienne.
Ne ratez pas cette dernière chance de passer une soirée magique, de partager avec nous ces moments de joie et d’émotion autour du comptoir chaleureux de Lucette, et (re-)découvrir les plus belles chansons de l’exil sur fonds d’archives exceptionnelles de la télévision française…Venez vibrer sur les tubes de Rimitti, Salim Halali, Hanifa, El Harrachi ou encore El Anka ! (Source Cabaret sauvage)
Gala de soutien du Fonds pour les Femmes en Méditerranée
Le Fonds pour les Femmes en Méditerranée est un fonds d’aide à l’émancipation des femmes du bassin méditerranéen. Son troisième gala a pour thème « Père et fier de ma fille » pour rappeler que des hommes défendent avec nous une société égalitaire où leurs filles et toutes les femmes vivraient libres et respectées.
Le Gala Du FFMed est connu pour être un événement de qualité où se produisent à titre gracieux des d’artistes de grands talents.
Souad Massi (folk Song, musique du monde). On dit d’elle que c’est la Tracy Chapman du Maghreb.
HK et les déserteurs (chansons françaises revisitées, Brel, Ferré, Ferrat, Renaud, Nougaro). Pour ce nouveau projet, Kadour Haddadi s’entoure d’un orchestre de musique châabi pour présenter un spectacle faisant se rencontrer la chanson française et la musique populaire algérienne.
Nôma Omrane (musique lyrique, soprano) On a du mal à revenir au trivial après l’avoir écoutée. Sublime.
Nawel (pop world, musique d’orient et du Maghreb), auteure compositrice franco-tunisienne à la voix rauque et suave. Dans sa démarche artistique, elle aime allier l’arabe le français et l’anglais, Plusieurs fois primée, elle a notamment collaboré récemment avec Tony Gatlif sur son film « Indignados »
Lori La Armenia (Danse flamenco) : entre rage et grâce, sa danse est subtile et envoûtante. Initiée au cœur du triangle d’or Jerez-Sevilla-Lebrija, Lori transforme le corps et la danse à ce qu’il faut pour rester en suspens. Vous avez eu l’occasion peut-être dans Les Garçons et Guillaume à Table sinon courrez vite le 15 mai au Cabaret Sauvage. A ne pas manquer !
Basma Kodmani membre fondatrice du « Réseau des Femmes Syriennes » et directrice de « l’Initiative Arabe de Réforme » nous fera l’honneur de sa présence.
Plusieurs personnalités illustreront le thème « Père et fier de ma fille » avec leurs témoignages parmi elles: Meziane Azaiche (directeur du Cabaret Sauvage), Bernard Murat (metteur en scène) et Stéphanie Murat (comédienne et Réalisatrice), Idir (chanteur compositeur) et Thénina (musicienne), Patrick Jean (cinéaste, producteur et co-fondateur de « zéro Macho»), Farouk Mardam Bey (directeur des éditions Sinbad), Plantu (Dessinateur de Presse). (Source Cabaret sauvage)
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