Touiza | Esprit de volontariat

Touiza | Esprit de volontariat

Touiza est une sorte de travail collectif que les membres d’un groupe et d’un certain groupe d’âge font pour répondre «de façon saisonnière» à un impératif de production et / ou de construction. Les membres de la famille, du voisin ou du clan bénéficient à leur tour de ces services communautaires. Adrien Ndayegamiye en a parlé dans son livre de ce système d’auto-assistance.

En Kabylie, certains villages travaillent toujours sous l’autorité de la “Djemaa”. Une sorte d’assemblée (d’hommes) qui parle d’améliorer la vie de la communauté mais aussi d’en résoudre les soucis de quelques-unes. «Le gouvernement n’existe pas dans nos villages, ils ne se souviennent de nous que lorsqu’ils nous envoient les gendarmes pour faire la convocation du service militaire.» Celui qui a le loisir de traverser ces régions de la Kabylie sera certainement marqué par son caractère sauvage. la beauté, mais pas seulement. [Courrier international] Dans certains villages, les gens se sont organisés pour prendre soin de leur localité à bien des égards. Être responsable des déchets, de l’eau et de l’électricité, mais aussi des routes et des chemins. Dans la zone kabylienne, certains villages sont isolés, surtout en hiver lorsqu’il y a de la neige, parfois au-dessus d’un mètre. Vous ne pouvez pas attendre que les autorités viennent vous aider, alors les villageois ont organisé des thèmes pour pouvoir s’entraider.

Touiza

Comme Djamel.M. de “La depeche de Kabylie” dit, dans l’introduction de son article. Certaines traditions ancestrales qui tendent à disparaître progressivement pour de nouveaux modes d’organisations socio-économiques, plus adaptées aux exigences des sociétés modernes, “Touiza” (volontariat en anglais), sont des traditions rares qui résistent encore aux mutations des sociétés auxquelles les populations, notamment les Kabyles (Nord de l’Algérie), ont encore recours.

C’est par touiza que le «pauvre» kabyle construit sa maison. C’est avec l’aide d’un groupe de femmes et d’enfants qu’il récolte ses olives. Si la touiza reçue ne donne pas lieu à l’obligation légale de la reconnaître par un quelconque avantage, celui qui en a bénéficié a trop d’estime de soi (de nif) pour ne pas rendre à ses voisins, à l’occasion, l’assistance ils l’ont prêté.

Mon père m’a raconté une fois l’histoire dans un village en Kabylie où chaque fois qu’ils doivent enterrer un défunt dans le village, tous les hommes doivent aider comme pour la Touiza. Si quelqu’un ne se pressente le jour de l’enterrement et n’a aucune raison sérieuse de ne pas être là. Il devra payer une journée de travail au village ou à la communauté. Dans ce village, il manquait toujours un homme qui était chauffeur de taxi. Il préférait travailler et payer une pénalité, ce qui n’était pas un gros problème par rapport à l’argent qu’il gagnait chaque jour. Un jour, sa mère est morte et quand il est venu pour l’enterrer au village, personne n’est venu pour l’aider, mais ils ont tous donné de l’argent comme lui…